Premières impressions
Je veux écrire à chaud quelques idées quitte
à y revenir plus tard pour éventuellement contredire
ce qui s'y trouvera.
- Les étudiants sont très sages ; c'est peut-être
les options qui font cela. Ceux qui sont en 'Télécom'
ont choisi de se spécialiser.
- L'heure c'est l'heure : de 10h00 à 10h50. A 51 Bégonya
m'arrête, j'arrive seulement à finir la dernière
ligne de mon transparent.
- Il y a pas mal de filles pour une formation d'ingénieurs
'technique', je dirais 40%.
- Les cours durent une heure. C'est pas mal du tout. On a moins
l'impression de perdre du temps. Comme c'est court, on 'ne perd
pas son temps'
- Le programme est suivi à la lettre, si un enseignant
ne le suit pas, il est 'dénoncé' par les étudiants
au doyen
- Ils ont un ordinateur branché au vidéo projecteur
dans la salle de cours, tu peux aller en cours avec une clef USB
ou même récupérer tes slides sur l'intranet.
- Y'a des femmes de ménage partout. Quand tu es dans un
couloir tu en croises toujours une. Elles sont d'un très
grand secours car en plus elles connaissent bien les lieux et
renseignent à merveille.
- ...
Cours d'Amaïa
J'ai pu assister à un TD d'Amaïa, le soir (vers 17h00).
C'était un TD qui suivait un cours de réseau sur les
architectures de réseaux. Elle prenait des exemples d'entreprises,
multi-site avec des intranet, des DMZ, des routeurs, DMZ... et demandait
quels étaient les plans d'adressage dans différentes
parties de réseaux. C'est d'un assez bon niveau, au moins
par rapport à nos enseignements à l'ICAM. Elle obtenait
peu de réponse et devait souvent interroger un étudiant
nommément. L'ensemble était assez technique et je
n'ai eu que très peu de mal à suivre son cours en
espagnol. Elle utilisait le support en ligne depuis la machine disponible
dans la salle de cours. Il y avait même le côté
didactique : "Regardez, je vous remontre où est ce support,
pour que vous puissiez le retrouver seuls".
Amaïa a l'ai très 'calée' sur son domaine, et
repondait précisément à toutes les questions,
y compris les plus complexes. C'était la première
fois depuis très longtemps que j'assistait à un cours
donnée par un autre prof. Je l'en remercie.
Entretien avec Bégonia Rodriguez
Bégonya se pose beaucoup de questions sur la motivation
des étudiants et sur l'évaluation qu'elle obtient
qui est mauvaise sur certaines parties cours comme la complexité
des algorithmes qu'elle croit devoir enseigner — ce qui est
vrai ! Nous sommes d'accord sur bien des points et nous rendons
compte que nos écoles sur bien des points sont très
proches. Le plus évident etant celui qui n'est ecrit nulle
part et que j'ai mis du mal à accepter : peu importe les
contenu réels des cours, il faut que nos étudiants
restent curieux et sachent apprendre, tout en restant des hommes
et femmes 'reponsable'. Il faut juste les aider à cultiver
ces qualités. Cela s'approche pas mal du texte de la mission
de l'ICAM si j'ai bonne mémoire. On s'entend très
bien dès le début, peut être en parlant de nos
enfants et de langues. Bégonia est à la fois très
mûre et réfléchie sur beaucoup de points mais
semble très vulnérable car sa volonté incessante
de faire évoluer son enseignement la met dans une situation
de doute sur les moyens à mettre en œuvre pour atteindre
cette amélioration. Désolé pour la phrase de
trois lignes.
Entretien avec Evaristo
Rien n'était prévu avec Evaristo, mais j'ai tout
de même souhaité le rencontrer. Il n'est plus responsable
du Département d'Automatique. Le doyen a nommé à
sa place un de ses anciens élèves, devenu enseigant
au département sur proposition d'Evaristo. Vous saisissez
le paradoxe. Il a proposé à cette personne de partager
les responsablités, on lui a dit de faire son travail. Du
coup, c'est ce qu'il fait : son travail, et rien de plus. Il faut
se mettre à sa place ! Par contre, les relations industrielles
qu'il avait tissées avec les entreprises locales, ne sont
plus trop utilisées par l'Université elle-même.
Je crois que c'est une des raisons pour lesquelles Antoine (l'étudiant
de Lille) n'a pas trouvé de stage aussi rapidement que souhaité.
Je n'ai pas osé lui demander les coordonnées de son
successeur, cela aurait été du plus mauvais gout.
Il faudra tout de même le rencontrer lors d'une prochaine
visite, même si Evaristo est à l'origine des relations
avec l'ICAM
Entretien avec Josuka
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