Après un petit footing

qui m'amène jusqu'à la l'extrème sud de Bilbao,
je prends une douche, un petit dej' et je retourne à l'université
pour lire mes mails avant le cours de 10 heures. Je ne peux m'empécher
de prendre une photo du Musée une nouvelle fois.

Bégonya m'a dit que c'était remarquable à
l'intérieur aussi au moins au niveau architecture, même
si les expositions étaient souvent difficiles à aprécier.
La prochaine fois, j'irai promis.
Je débute mon cours seul car Bégonya n'est pas là,
Javier m'accompagne gentiment jusqu'à la salle que je n'aurais
pas su trouver tout seul. Bégonya errive quelques minutes
plus tard et s'assied.

Après avoir présenté l'ICAM et les départements
je parle aujourd'hui des contrats, je n'ai le temps que de parler
de la machine de PyVision, il me reste pour demain le gilet de pompier
pour Boyé et le module qualité de Météo-France.
A force d'avoir peur de manquer de slides, je vais finir par ne
pas arriver à tout passer !
A 11h00 je passe voir Evaristo qui a l'air très aigri par
le nouveau remaniement. Si
j'ai bien compris, il n'est plus responsable du département
d'automatique et pour les relations industrielles il ne sait pas.
Qui a dit qu'à l'ICAM on communiquait mal ? De toutes façons,
je dois le revoir demain.
Je passe ensuite dans le bureau de Begonya Rey, responsable de
l'enseignement de l'intelligence artificielle. Elle m'accueille
de façon très sympatique. Ici on dirait que tout le
monde est sympa et étonné que tu veuilles parler,
que tu trouves Deusto si bien... Parfois tu as l'impression d'être
le 'moteur'. Elle m'invite à prendre un café, et en
fait on va squatter un petit salon (pas mal... mais j'avais pas
mon appareil) qui vient d'être libéré après
une réception officielle. On trouve deux tasses propres et
on discute. Elle parle parfaitement anglais, en fait elle a fait
ses études en Suisse puis après un passage à
Deusto a poursuivi par un MBA aux States. Elle parle aussi en anglais
à ses quatre enfants... bon enfin on parle de plein de trucs
avant de... ne pas en venir aux cours d'intelligence artificielle.
On évoque un quelques points mais le débat s'oriente
plutôit sur la motivation des élèves, le respect
des programmes. En partant elle me dit que j'ai été
comme un peu de fresh water. Je la trouve très posée,
et avec beaucoup de projets. Il faut que nous enclenchions des trucs
rapidement. Je lui propose de venir sur Toulouse au semestre prochain,
elle pense que ça risque d'être difficile. On se met
d'accord pour l'an prochain. En chemin, on croise Roberto qui travaille
avec elle en IA.
Le cours de 13h00 d'Amaïa que de vais suivre est reporté
pour cause de Eucaristia (messe). Nous allons du coup manger un
peu plus tôt puisqu'Anselmo est disponible. Pendant le repas
Begonya m'apprend qu'elle a parlé à Bégonya
(l'autre, la prof d'IA) et qu'elle veut que je revienne au semestre
prochain pour l'IA. Décidément, c'est à Bégonya
d'être responsable des relations internationales de Deusto.
Je vais recevoir un mail me précisant sur quel domaine je
dois intervenir. Avec Anselmo nous évoquons le problème
d'Antoine, notre étudiant lillois qui est là de puis
septembre et qui n'a toujours pas de stage. Le repas se déroule
dans la 'cantine' habituelle, à savoir le super resto intérieur
tout en bois sur l'avenue à droite de l'Université.

Oscar m'aide à trouver un autre moyen de transport pour
rentrer sur Toulouse, il me semble que la meilleure solution serait
: le bus jusqu'à Hendaye, puis le train jusqu'à Toulouse.
Ca me fait gagner 7 heures.
Pas mal !
A 17h00 je vais enfin assiter à un cours d'Amïa. J'en
tire quelques remarques, dont au
moins celle ci : En deux jours, c'est la première fois qu'un
autre prof assiste à un de mes cours, et c'est la première
fois que j'asiste à un cours d'un autre prof. Cela en anglais
et espagnol. Pas mal ! Je ne sais pas pourquoi en france on est
si secrets avec nos cours, mais c'est vrai que l'on assiste pas
trop aux cours des autres.
A 18h00 Antoine passe me voir, je crois qu'il m'aime un peu moins
que Mathieu. Je lui dit qu'attendre pendant un mois et demi qu'un
stage te tombe tout cuit n'est pas une preuve réelle de pugnacité.
Bon, Deusto va fermer, je ne vais pas attendre le haut-parleur
comme hier, je vais mettre tout ça en ligne avant de quitter
ce magnifique bureau 219 que Carolina et Oscar (étudiants
de cinquième année) ont la gentillesse de partager
avec moi !

De retour à l'hôtel, je descends
manger des pincho à 21h54, pour une fermeture du bar à
22h00. Je bois une bière et mange un pincho et lorsque je
demande à la jeune femme qui sert si je peux partir avec
un pincho ¿ Es possible llegar con uno de eso ?,
elle me rit beaucoup et me dit que llebar et llegar
ne signifient pas la même chose, puisque l'un signifie quando
un hombre quere una mujer... XXX vérifier lequel j'ai dit
car du coup maintenant, je ne sais plus !
Test d'évaluation numéro
2 pour Louis et Matthieu
Question 4 : Sachant que sur le plan suivant mon
hôtel en 17 et mon Ecole en 41, puis-je voir tout le long
du trajet le musée Guggenheim situé en 44 ?

Cliquer pour agrandir
Question 5 : En regardant les
billets de train pouvez-vous dire lequel des trajets était
le plus cher, l'aller ou le retour ?
Je n'ai pas reçu vos réponses aux trois premières
questions, faites attention, la date limite pour rendre les copies
est fixée au 16 décembre 2005.
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